ce blog nous relate la passion que suscite la chasse à l'arc chez un certain nombre de chasseurs au milieu d'un espace naturel,magnifique et calme. Découvrez l'ABC de la chasse à l'arc, du matériel aux techniques spécifiques. Les informations génerales sur la chasse et les instant forts de l'association et de ses membres à travers notre galerie photo, video et ses récits.
Sang dans la neige...
Samedi janvier 2010
Je suis au ange, en vérifiant minutieusement mon matériel.
Demain matin je suis invité dans une des plus belles chasses de Bretagne. Arc, carquois, flèches, corne ... tout y est.
Dimanche matin.
Il a neigé cette nuit, tout est blanc. Après un rappel des régles de sécurité pour la chasse en battue, nous partons rejoindre nos postes.
On m'indique un chemin à travers bois, qu'il me faut prendre pour rejoindre la personne qui me placera au coeur de la traque.
La journée commence dans la magie, lorsque j'apercois dans le bois une compagnie de sangliers. A deux reprises ils vont couper le chemin, et me passer à une cinquantaine de mètres.
Au bout de 10 min, j'ai rejoins le carabinier qui restera avec moi dans la traque. La matinée s'écoule sans apercevoir le moindre animal. A 11 heures, alors que je suis bien loin dans mes rêves, le sifflement de mon accompagnateur me ramène à la réalité. Il me désigne une magnifique bête de 35 kg, qui monte sur nous.
L'animal se deplace au petit trop, il est loin, 22 mètres. Je lance un regard au carabinier qui me fixe. Et sous le couvert du bois, j'arme mon chasse, et décoche. La flèche rentre avec bruit dans les flans de l'animal, tiré 3/4 arriere. Il se met à marcher, chancele, vacille, et disparait derriere das ajoncs, la flèche en travers du corps.
Le carabinier part à sa poursuite, je le ralentis, lui explique l'après tir. Mais nous n'attendrons guère plus de 5 min. Pas la moindre goutte de sang, n'immacule la blanche neige, alors que nous remontons d'un pas rapide vers les ajoncs.
Je sens l'inquiètude monté en moi. Et si j'avais fait une flèche de panse, je n'arrive plus à me souvenir de la séquence du tir sous l'effet de l'adrénaline. Seul, la vision de mon sanglier perdant l'équilibre tend à me rassurer.
Nous découvrons, alors, 30 m plus loin, le jeune sanglier, couché sur le flanc, la flèche en dépassant largement.
Le stress s'évanouie, et je regarde émerveillé mon premier gros gibier, sous les congratulations de mon acolytes.
Dans la forêt resonne alors les 5 cinq coup de pibôle, suivit du rigodon, alors qu'aucune détonations n'avait brisée le calme du bois.
ludovic bertoni.
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récit de chasse
samedi 17 janvier 2009
La fin de la saison approchait, et j'avais toujours rien fait. J'étais pourtant ravi de ma saison. Les images des différents chevreuils que j'avais aperçu à moins de 10 mètres me faisaient
déjà aimer passionnement la chasse à l'arc. C'est un bonheur que de voir un animal sauvage de si près. Et j'ai appris de mes erreurs qui m'ont empêché de tirer. L'année prochaine je l'aurai
.
Mais en attentant voilà qu'à une sortie au ragondin j'ai pu tirer mon premier gibier. Je m'eloignais du groupe et me rapprocher d'une autre mare. Et là, installé au soleil, mon pépére qui dort. Un rapide coup d'oeil pour voir si la flèche sera récupérable, et en silence je me mes à genoux et décoche. Mon gros saute à l'eau comme si de rien n'était. Ma flèche me semble basse. Mais le voilà qui remontent à la surface, mort, a quelques mètres seulement de son ilôt, le coeur coupé.
D'autres photos disponible dans l'album
En remerciant par la même occasion Patrick de m'avoir emmené en Brière où j'ai pu tirer d'autres ragondins.